Lors de votre placement en rétention administrative, vous bénéficiez d’un certain nombre de droits qui doivent vous être notifiés dans une langue que vous comprenez.
Droit à l’information
Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l’ensemble de vos droits.
Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.
Droit à l’assistance d’un avocat
Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.
Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l’unité médicale du centre de rétention.
Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.
Droit de communiquer avec l’extérieur
Vous pouvez librement communiquer avec l’extérieur.
Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.
Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d’origine.
Le centre de rétention doit avoir un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.
Droit à une aide de l’administration
Des agents de l’ Ofii présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).
Vous pouvez aussi demander aux agents de l’Ofii l’évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l’unité médicale du centre de rétention.
Les résultats de cette évaluation peuvent amener l’agent de l’Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l’adaptation des conditions de votre rétention.
Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s’il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.
Droit à une aide d’associations
Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.
Ces associations aident les étrangers durant la procédure d’éloignement.
La présence d’une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.
D’autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.
Ces associations doivent bénéficier d’un agrément individuel. Il est accordé par le préfet pour une durée de 3 ans.