L’assemblée générale peut être convoquée par tout copropriétaire dans des cas limités.
Tout copropriétaire d’un immeuble peut convoquer une assemblée générale s’il justifie des 4 conditions cumulatives suivantes :
Le syndic refuse de donner suite à la demande de convocation du conseil syndical, s’il en existe un, ou d’un ou plusieurs copropriétaires représentant au moins un 1/4 des voix de tous les copropriétaires
Il n’existe pas de conseil syndical ou si les membres de ce conseil n’ont pas été désignés ou si le président de ce conseil ne procède pas à la convocation de l’assemblée générale,
Une mise en demeure envoyée au syndic et/ou au président du conseil syndical de respecter leurs obligations est restée sans suite pendant au moins 8 jours
Le copropriétaire a l’autorisation du président du tribunal judiciaire du lieu de situation de l’immeuble de convoquer une assemblée judiciaire. Il est obligatoire de se faire accompagner par un avocat pour cette démarche.
Tout copropriétaire peut convoquer une assemblée générale dans le cas où la copropriété n’a pas de syndic.
Cette situation concerne, principalement, l’hypothèse de l’expiration du mandat du syndic, de sa démission ou de son décès.
L’assemblée générale convoquée a exclusivement pour but de désigner un syndic.
Attention
L’absence de syndic ne doit pas résulter d’un défaut de nomination lors d’une assemblée générale convoquée pour désigner le syndic. Dans cette hypothèse, le syndic est désigné par le président du tribunal judiciaire, sur demande :
D’un ou plusieurs copropriétaires
Ou du maire de la commune
Ou du président de l’établissement public de coopération intercommunale compétent en matière d’habitat du lieu de situation de l’immeuble.
Il est obligatoire de se faire accompagner par un avocat pour cette démarche.
Lorsque l’immeuble appartient seulement à 2 copropriétaires, chacun peut convoquer l’autre à une assemblée générale en lui précisant les questions inscrites à l’ordre du jour.