Dans certaines circonstances, le maire peut reporter sa décision sur votre permis pendant 2 ans maximum. C’est le cas, par exemple, lorsque votre demande de travaux peut compromettre ou rendre plus chère l’exécution d’un futur plan local d’urbanisme ( PLU ) ou d’une opération d’aménagement.
Le maire prend un arrêté de sursis à statuer qui en indique la durée.
Votre demande n’est ni acceptée, ni refusée. Elle sera examinée plus tard.
Le sursis à statuer peut concerner toute demande d’autorisation concernant des travaux, constructions ou installations dans les cas suivants :
Terrain qui fait partie du périmètre d’une zone d’aménagement concerté ( Zac )
Ouverture de l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique ( DUP ) d’une opération
Constructions projetées qui peuvent compromettre ou rendre plus onéreuse l’exécution de travaux publics ou la réalisation d’une opération d’aménagement
Constructions projetées de nature à compromettre ou à rendre plus onéreuse l’exécution du futur PLU
Projet situé dans un espace ayant vocation à figurer dans le cœur d’un parc national.
Les motifs de la décision et les voies et délais de recours sont précisés dans l’arrêté.
Dans les 2 mois qui suivent la fin du délai de validité du sursis à statuer, vous devez confirmer votre demande de permis.
Dans un délai de 2 mois suivant votre demande, vous recevez la décision du maire. Si vous ne recevez pas la décision du maire dans ce délai, votre permis est considéré comme accordé.
À savoir
Les propriétaires des terrains auxquels a été opposé un sursis à statuer peuvent mettre en demeure la collectivité (ou le service public qui en a pris l’initiative) d’acheter leur terrain. La collectivité a 1 an pour se prononcer.