Durée du travail
La durée de travail pour un contrat à temps complet est de 35 heures par semaine et de 10 heures maximum par jour.
Les horaires de travail doivent prévoir le temps nécessaire au repos, aux repas, à la promenade et aux activités éducatives et de loisirs.
La structure de travail peut prévoir un système d’aménagement des heures de travail sur une période de référence (par exemple : un mois ou une année).
Ainsi, le prisonnier travaillera plus de 35 heures certaines semaines et moins de 35 heures d’autres semaines.
Néanmoins, la durée hebdomadaire de travail ne peut pas être de moins de 10 heures et plus de 48 heures.
Si le prisonnier effectue plus de 35 heures par semaine ou 1771 heures par an, ces heures sont considérées comme des heures supplémentaires.
S’il effectue plus d’heures que celles prévues dans le contrat d’emploi pénitentiaire, ces heures sont considérées comme des heures complémentaires.
L’accomplissement d’heures complémentaires ou supplémentaires donne lieu à une majoration de la rémunération.
À savoir
En cas de mise en place d’un système d’aménagement des heures de travail, toute modification de la répartition de la durée de travail doit être portée à la connaissance de la personne incarcérée au moins 24 heures à l’avance.
Si ce délai n’est pas respecté, la personne incarcérée peut refuser d’effectuer les heures supplémentaires ou complémentaires qui lui ont été demandées d’accomplir.
Elle ne peut pas faire l’objet d’une sanction disciplinaire. Son contrat ne peut pas être rompu pour ce motif.
Repos
La personne incarcérée bénéficie d’un repos hebdomadaire de 24 heures, qui s’effectue normalement le dimanche.
Cette durée doit s’ajouter aux heures de repos quotidien, soit 11 heures consécutives..
Pendant sa journée de travail, le prisonnier bénéficie de temps de pause d’une durée minimale de 20 minutes, toutes les 6 heures.
À noter
Le repos hebdomadaire peut être suspendu pour les détenus qui doivent effectuer des travaux urgents de sécurité dans l’établissement.
Dans ce cas, les détenus doivent bénéficier d’un repos compensateur d’une durée égale au repos supprimé.
Jours fériés
En principe, un prisonnier ne travaille pas les jours fériés.
Néanmoins, les personnes affectées sur un poste de travail nécessaire au bon fonctionnement de l’établissement pénitentiaire peuvent travailler durant les jours fériés.
Ce travail ne fait pas l’objet d’une majoration de la rémunération sauf s’il a eu lieu le 1er mai.
Dans ce cas, la rémunération du prisonnier est doublée par rapport à son salaire de base.
Durée du travail
La personne incarcérée est considérée comme effectuant un travail à temps partiel si la durée de son travail est inférieure à 35 heures par semaine ou à 1771 heures par an.
Dans le cadre d’un contrat à temps partiel, la durée minimale de travail est de 10 heures par semaine.
Il doit être prévu un temps nécessaire au repos, aux repas, à la promenade et aux activités éducatives et de loisirs.
Toute heure de travail au-delà de la durée prévue par le contrat d’emploi pénitentiaire à temps partiel est une heure complémentaire.
Le nombre d’heures complémentaires effectuées au cours d’un semaine ou d’un mois ne doit pas dépasser la moitié de la durée de travail hebdomadaire ou mensuelle prévue dans le contrat.
L’accomplissement d’une heure complémentaire donne droit à une majoration de la rémunération.
À savoir
En cas de mise en place d’un système d’aménagement des heures de travail, toute modification de la répartition de la durée de travail doit être portée à la connaissance de la personne incarcérée au moins 24 heures à l’avance.
Si ce délai n’est pas respecté, la personne incarcérée peut refuser d’effectuer les heures supplémentaires ou complémentaires qui lui ont été demandées d’accomplir.
Elle ne peut pas faire l’objet d’une sanction disciplinaire. Son contrat ne peut pas être rompu pour ce motif.
Repos
Sauf si le contrat d’emploi pénitentiaire prévoit une autre durée de repos, la personne incarcérée bénéficie d’un repos hebdomadaire de 24 heures qui s’effectue normalement le dimanche.
Cette durée doit s’ajouter aux heures de repos quotidien, soit 11 heures consécutives.
Pendant sa journée de travail, le prisonnier bénéficie de temps de pause d’une durée minimale de 20 minutes, toutes les 6 heures.
À noter
Le repos hebdomadaire peut être suspendu pour les prisonnier qui doivent effectuer des travaux urgents de sécurité dans l’établissement.
Dans ce cas, les détenus doivent bénéficier d’un repos compensateur d’une durée égale au repos supprimé.
Jours fériés
En principe, un prisonnier ne travaille pas les jours fériés.
Néanmoins, les détenus affectées sur un poste de travail nécessaire au bon fonctionnement de l’établissement pénitentiaire peuvent travailler durant les jours fériés.
Ce travail ne fait pas l’objet d’une majoration de la rémunération sauf s’il a eu lieu le 1er mai.
Dans ce cas, la rémunération du prisonnier est doublée par rapport à son salaire de base.