Équipements, SERVICE PUBLIC: Hotel de Ville
Adresse :
Hotel de Ville
74200 Thonon-les-bains
Publié le – Mis à jour le
Vous êtes victime de maltraitance ou vous avez connaissance d’une situation de maltraitance envers un enfant ?
L’enfant maltraité peut bénéficier de protections particulières de la part des services sociaux et des associations spécialisées. Des mesures de protection peuvent ordonnées par le juge. L’auteur de la maltraitance encourt des sanctions pénales.
Nous vous indiquons les démarches à effectuer.
Il s’agit de la maltraitance commise sur un mineur par ses parents ou par des personnes de son entourage (membre de la famille, voisin, ami…).
Cette maltraitance peut être caractérisée par :
des violences physiques ou sexuelles (morsure, brûlure, étranglement, attouchement, mutilation sexuelle…)
des violences psychologiques (brimades, menaces…)
ou la privation volontaire de soins (alimentation, médicaments, hygiène…)
Toute personne (mineure ou majeure) témoin d’un acte de maltraitance envers un enfant ou soupçonnant un enfant en danger ou risquant de l’être doit signaler les faits. Il peut s’agir d’un particulier ou d’un professionnel (assistante sociale, médecin…).
Vous êtes informés des suites données à une information préoccupante sur un mineur en danger sauf si cette information est contraire à ses intérêts ou vôtres.
Ne pas alerter : quelles en sont les conséquences ?
La non-dénonciation d’une situation de maltraitance dont vous avez connaissance peut être punie de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende.
Alerte mensongère : quelles en sont les conséquences ?
Le fait d’alerter volontairement les autorités sur des faits que vous savez inexacts relève de la dénonciation calomnieuse. Ce délit est puni par une peine de prison pouvant aller jusqu’à 5 ans et une amende de 45 000 € .
Le 119
Si vous êtes victime ou si vous avez connaissance d’une situation de maltraitance d’un enfant (témoin direct ou indirect), vous devez appeler le 119.
Les services d’urgence (15, 17, 18)
Vous avez la possibilité de contacter les services d’urgence.
L’aide sociale à l’enfance (ASE)
Vous pouvez également contacter les services du département : aide sociale à l’enfance (ASE) ou la cellule de recueil des informations préoccupantes (Crip).
Le procureur de la République
Pour les cas d’une exceptionnelle gravité (violences physiques ou sexuelles par exemple), il est possible de s’adresser directement, par courrier, au procureur de la République.
Même si vos parents sont impliqués, en tant que victime, vous pouvez déposer une plainte simple. Cet acte vous permet de signaler à la justice (procureur de la République, officiers de police judiciaire) les faits dont vous avez été victime (violences physiques ou psychologiques, privation de soin…).
Mais, si vous souhaitez que votre plainte donne lieu à des poursuites, obtenir une indemnisation, vous devrez vous constituer partie civile. Pour ce faire vous devrez obligatoirement être représenté :
par une personne majeure (grand-parent, tuteur, administrateur ad hoc…),
ou par une association (de plus de 5 ans d’ancienneté, dont l’objet est la défense des victimes). Dans ce cas, la procédure doit déjà avoir été lancée par le procureur de la République ou faire suite à votre plainte.
A la suite du signalement, le service de l’aide sociale à l’enfance (ASE) peut intervenir au domicile de l’enfant pour évaluer sa situation.
Si cet examen conclut à l’existence d’un danger ou d’un risque de danger pour l’enfant, le service peut proposer diverses mesures de protection administratives (par exemple des aides à domicile, un accueil ou hébergement ponctuel).
Si l’examen de la situation conclut à un danger pour l’enfant et que les parents refusent les mesures de protection administratives ou qu’elles ne sont pas efficaces, le service peut saisir le procureur de la République. Celui-ci peut s’adresser à un juge des enfants pour qu’il mette en place des mesures d’assistance éducative (mesure de suivi et d’aide à la famille) ou, si l’enfant court un grave danger, décider de le placer temporairement en urgence (dans une famille d’accueil par exemple).
Le juge des enfants peut prendre des mesures de suivi et d’aide à la famille et des mesures de placement.
Le juge des enfants essaie, dans la mesure du possible, de maintenir l’enfant dans sa famille.
Il désigne alors une personne qualifiée ou un service spécialisé pour aider la famille.
Le service spécialisé va mettre en place un accompagnement social et éducatif de la famille pour assurer la santé, la sécurité et l’éducation de l’enfant.
L’enfant peut également bénéficier d’un accompagnement psychologique.
Quand l’enfant est suivi par un service spécialisé, il peut y être hébergé de façon exceptionnelle ou périodique (1 semaine par mois par exemple).
Le juge peut soumettre l’enfant ou ses parents au respect de certaines obligations. Elles peuvent être les suivantes :
Suivre une scolarité (être inscrit dans un établissement sanitaire ou d’éducation, y compris en internat)
Exercer une activité professionnelle par l’enfant, s’il est en âge de travailler
Respecter un suivi psychologique ou médical
Si l’enfant est suivi par un service spécialisé, la mesure peut durer 2 ans maximum, renouvelable 1 fois.
Si l’enfant est suivi par une personne qualifiée, il n’y a pas de durée maximale.
Le juge peut également ordonner une aide à la gestion du budget familiale dont le but est de rétablir l’autonomie financière de la famille ou une aide éducative à domicile dont le but est de restaurer les liens entre les parents et l’enfant.
Le juge des enfants peut décider d’une mesure de placement dans les cas les plus graves.
Cette mesure ne retire pas l’autorité parentale aux parents de l’enfant.
Cette mesure est fixée pour une durée de 2 ans maximum, renouvelable 1 fois.
Toutefois, il est possible que les mesures soient ordonnées pour une durée supérieure si la situation de la famille l’exige.
Les parents peuvent obtenir un droit de visite.
Les frais occasionnés par la prise en charge du mineur doivent être payés par les parents, sauf décision contraire du juge.
Les peines varient en fonction de la nature des atteintes portées au mineur.
La peine encourue pour les violences volontaires sur une victime mineure varie en fonction des éléments suivants :
Age du mineur
Gravité des faits
Fréquence des faits
Relation entre l’auteur des faits et le mineur
La peine est de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.
La peine est de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende lorsque les faits sont commis par un parent ou par une personne qui a autorité sur le mineur (par exemple, un beau-parent).
En cas de violences habituelles, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.
La peine est de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.
La peine est de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende lorsque les faits sont commis par un parent ou par une personne qui a autorité sur le mineur (par exemple, un beau-parent).
En cas de violences habituelles, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.
Les violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente sont punies de 15 ans de réclusion criminelle.
La peine est de 20 ans de réclusion criminelle lorsque l’infraction est commise par un parent ou par une personne ayant autorité sur le mineur (par exemple un beau-parent).
En cas de violences habituelles, la peine la peine peut aller jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.
La peine est de 20 ans de réclusion criminelle.
La peine est de 30 ans de réclusion criminelle lorsque les faits sont commis par un parent ou par une personne qui a autorité sur le mineur.
En cas de violences habituelles ayant entraîné la mort, la peine la peine peut aller jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.
La peine est une amende de 750 € s’il n’y a pas d’incapacité temporaire de travail, et de 1 500 € s’il y a une incapacité temporaire de travail.
La peine est de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.
En cas de violences habituelles, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.
La peine est de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.
La peine est de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.
En cas de violences habituelles, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.
La peine est de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.
La peine est de 15 ans de réclusion criminelle.
En cas de violences habituelles, la peine la peine peut aller jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.
La peine est de 15 ans de réclusion criminelle.
La peine est de 20 ans de réclusion criminelle.
En cas de violences habituelles ayant entraîné la mort, la peine la peine peut aller jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.
La loi prévoit des peines plus sévères en cas de violences à caractère sexuel (couramment appelée abus sexuels ) sur mineurs. En outre, les délais pendant lesquelles des poursuites peuvent être engagées contre le(s) auteur(s) des faits sont allongés.
Les peines varient selon l’auteur et les circonstances. Ainsi :
Lorsqu’un ascendant (ou toute autre personne exerçant l’autorité parentale ou ayant autorité sur un mineur de quinze ans) prive l’enfant d’aliments ou de soins au point de compromettre sa santé, la peine est de 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende. En cas de mort du mineur, la peine est alors de 30 ans de réclusion criminelle.
Lorsque le père ou la mère, se soustrait, sans motif légitime, à ses obligations légales au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant mineur, la peine est de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende
Lorsque les parents d’un enfant (ou toute personne exerçant l’autorité parentale ou une autorité de fait de façon continue) de ne pas inscrire l’enfant dans un établissement d’enseignement, sans excuse valable, en dépit d’une mise en demeure de l’autorité de l’Etat compétente en matière d’éducation, la peine est de 6 mois d’emprisonnement et 7 500 € d’amende.
Formulaire de demande de changement de nom de famille
Notice
La loi du 4 mars 2002 a remplacé la notion de «nom patronymique» par celle de «nom de famille», en donnant la possibilité à chacun des deux parents de transmettre à leur enfant leur patronyme ou bien les deux, dans l’ordre de leur choix.
Pour distinguer les doubles noms, une circulaire du 6 décembre 2004 a prévu d’écrire les deux noms des parents en les séparant par un double tiret (- -).
Suite à une décision du Conseil d’État rendue le 4 décembre 2009, censurant le caractère obligatoire de ce double tiret, une nouvelle circulaire du 25 octobre 2011 stipule que le double tiret disparait au profit d’un simple espace.
Tous les actes de naissance avec le séparateur (- -) entre les noms de famille, peuvent faire l’objet d’une rectification administrative.
Si vous êtes concernés, rapprochez-vous du service Population en Mairie en remplissant le formulaire correspondant ci-dessous :
demande de rectification en vue de supprimer le double tiret dans l’acte de naissance (majeur)
demande de rectification en vue de supprimer le double tiret dans l’acte de naissance (enfants mineurs)
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