Le nom de famille

Pour toute demande il est nécessaire de prendre rendez-vous avec le service Population au 04 50 70 69 82.

Publié le – Mis à jour le

Peut-on avoir plusieurs nationalités en France ?

Oui, il est possible d’avoir plusieurs nationalités en France. Par exemple, une double nationalité ou 3 nationalités.

    À la naissance

    La plurinationalité peut exister dès la naissance. Par exemple, dans le cas d’un enfant dont les parents sont de nationalités différentes.

    Un enfant se voit reconnaître la nationalité d’un pays d’une des 2 manières suivantes :

    • Par application du droit du sol, c’est-à-dire parce qu’il naît dans ce pays.

    • Par application du droit du sang, c’est-à-dire par filiation, c’est-à-dire un lien juridique entre un enfant et son père et/ou sa mère, parce que ses parents ont la nationalité de ce pays.

    Durant la minorité de l’enfant

    L’enfant mineur devient Français lorsque l’un de ses parents devient Français si les 2 conditions suivantes sont remplies :

    • L’enfant réside habituellement avec ce parent (ou alternativement en cas de divorce ou de séparation)

    • Le nom de l’enfant est indiqué dans le décret de naturalisation ou la déclaration de nationalité française du parent (mariage, ascendant, frère ou sœur)

    Ainsi, l’enfant peut être Français et avoir une autre nationalité.

    L’enfant peut aussi avoir 2 autres nationalités si ses parents ont une nationalité différente.

    Par naturalisation ou déclaration

    La pluri-nationalité peut s’acquérir par naturalisation ou par déclaration (mariage, ascendant…).

    En effet, la loi française n’exige pas qu’un étranger devenu Français renonce à sa nationalité d’origine.

    La loi française n’exige pas non plus qu’un Français ayant acquis une autre nationalité renonce à la nationalité française.

    Exemple

    Un Britannique ayant acquis la nationalité française conserve sa nationalité britannique.

    Un Français ayant acquis la nationalité britannique conserve sa nationalité française.

    Lorsqu’une personne devient française par naturalisation ou par déclaration, elle indique au service instructeur la ou les nationalités qu’elle a déjà. Elle précise la ou les nationalités qu’elle souhaite conserver en plus de la nationalité française, et la ou les nationalités auxquelles elle souhaite renoncer.

    Un Français binational ou plurinational a tous les droits et obligations attachés à la nationalité française.

    Cette règle s’applique de la même manière à un Français ayant acquis une autre nationalité ou à un étranger devenu français.

    Savoir quelle règle s’applique selon le pays de résidence d’une personne plurinationale

    Un Français binational ou plurinational ne peut pas faire prévaloir sa nationalité française lorsqu’il réside sur le territoire de l’État dont il a aussi la nationalité.

    Il est alors généralement considéré par cet État comme son ressortissant exclusif.

    Il ne peut donc pas bénéficier de la protection diplomatique de la France.

      Un Français binational ou plurinational ne peut pas faire prévaloir sa ou ses autres nationalités lorsqu’il réside en France.

      Il ne peut alors pas bénéficier de la protection diplomatique de l’État ou des États dont il a aussi la nationalité.

        Un étranger en France peut perdre la plurinationalité si un changement de situation modifie sa nationalité en raison de la législation des États concernés ou d’accords internationaux.

        Un Français ayant acquis une autre nationalité peut perdre la nationalité française par déclaration.

        La nationalité française peut être retirée en cas de condamnation pour certains crimes et délits.

      Nationalité française

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      Retrait du tirait séparateur

      La loi du 4 mars 2002 a remplacé la notion de «nom patronymique» par celle de «nom de famille», en donnant la possibilité à chacun des deux parents de transmettre à leur enfant leur patronyme ou bien les deux, dans l’ordre de leur choix.
      Pour distinguer les doubles noms, une circulaire du 6 décembre 2004 a prévu d’écrire les deux noms des parents en les séparant par un double tiret (- -).

      Suite à une décision du Conseil d’État rendue le 4 décembre 2009, censurant le caractère obligatoire de ce double tiret, une nouvelle circulaire du 25 octobre 2011 stipule que le double tiret disparait au profit d’un simple espace.
      Tous les actes de naissance avec le séparateur (- -) entre les noms de famille, peuvent faire l’objet d’une rectification administrative.

      Si vous êtes concernés, rapprochez-vous du service Population en Mairie en remplissant le formulaire correspondant ci-dessous :

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      • demande de rectification en vue de supprimer le double tiret dans l’acte de naissance (majeur)

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      • demande de rectification en vue de supprimer le double tiret dans l’acte de naissance (enfants mineurs)

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      Horaires du service Population

      • Lundi : 8h – 12h / 13h30 – 17h
      • Mardi :8h – 12h / 13h30 – 17h
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      • Vendredi : 8h – 12h / 13h30 – 17h
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