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Hotel de Ville
74200 Thonon-les-bains
Publié le – Mis à jour le
Vous souhaitez résoudre un litige à l’amiable ? Vous pouvez tenter une conciliation, une médiation ou une procédure participative. Dans certains cas, notamment pour les procédures dont le litige n’excède pas 5 000 € , une telle tentative est même obligatoire avant de saisir le juge. Nous vous présentons les informations à connaître.
Si l’une des parties souhaite trouver une solution amiable, elle peut saisir un conciliateur de justice, un médiateur ou engager une procédure participative.
L’autre partie doit accepter de participer à cette négociation. En l’absence d’accord de l’autre partie d’accepter de résoudre le conflit à l’amiable, un procès peut être engagé.
L’accord à l’amiable peut concerner différents domaines :
Accident
Litige avec un propriétaire/locataire
Litige avec un commerçant
Problèmes de construction
Litige entre salarié et employeur
Litige entre le syndicat des copropriétaires et le syndic ou entre copropriétaires
etc.
Pour certains litiges, il existe des médiateurs spéciaux comme :
médiateur familial pour les conflits familiaux (autorité parentale, droit de visite et/ou d’hébergement…)
médiateur de l’énergie pour les litiges avec les entreprises du secteur de l’énergie
médiateurs pour les litiges de consommation (voyage, assurance, loisirs…)
médiateurs d’un centre de médiation du notariat (succession, droit immobilier…)
Une tentative de conciliation, de médiation ou de procédure participative est obligatoire avant de saisir la justice pour les litiges dont les demandes ne dépassent pas 5 000 € .
Cette tentative est également obligatoire pour les litiges suivants :
Certaines servitudes (droit de passage, conduite d’eau, égout…)
Distances des plantations ou leur élagage (arbres et haies)
Respect des distances pour certaines constructions (par exemple pour la construction ou l’installation d’une clôture. ;.)
Curage des fossés et canaux servant à l’irrigation des propriétés
Les parties sont dispensées de l’obligation de tentative de conciliation, de médiation ou de procédure participative avant toute demande en justice dans les cas suivants :
Une des parties demande l’homologation d’un accord, c’est-à-dire sa validation par un juge
Un motif légitime l’en empêche (par exemple, l’indisponibilité du conciliateur entraînant l’organisation de la première réunion dans un délai supérieur à 3 mois)
ou l’autorité administrative doit procéder elle-même à une tentative de conciliation préalable. Par exemple l’obligation de saisir la commission de recours amiable de la Caf avant tout procès
Si le créancier a engagé une procédure simplifiée de recouvrement des petites créances qui n’a pas donné de résultat
Un recours préalable obligatoire est déjà prévu dans la procédure (par exemple, pour un litige avec la sécurité sociale, la commission médicale de recours amiable doit obligatoirement être saisie d’un recours gracieux)
L’intervention d’un tiers peut faciliter l’accord. Il existe 3 choix possibles.
Le conciliateur de justice est un tiers neutre, qui guide les parties dans leur recherche d’accord amiable.
Il propose une solution au litige.
Il convoque les parties à venir sur le lieu où il exerce sa mission.
II a un pouvoir d’enquête qui lui permet de se rendre sur les lieux et entendre toute personne utile à la conciliation, avec l’accord de celle-ci.
En cas de conciliation, même partielle, un constat d’accord est signé par les parties et le conciliateur de justice.
Un exemplaire est remis à chaque partie et envoyé au greffe du tribunal judiciaire compétent.
Les parties peuvent demander au juge de valider le constat d’accord en le saisissant par une requête écrite.
Le médiateur est un tiers neutre qui aide les parties à trouver elles-mêmes une solution à l’amiable.
Il est choisi par les parties.
Le médiateur ne dispose pas de pouvoirs d’enquête.
Il peut entendre toute personne utile à la médiation, avec l’accord des parties.
Le médiateur peut recevoir les parties ensemble ou séparément.
Elles peuvent se faire assister par un avocat si elles le souhaitent.
S’il n’y a pas d’accord amiable, les parties peuvent saisir le juge. Les constatations et déclarations recueillies par le médiateur ne peuvent pas être produites au cours de la procédure sauf accord des parties, ni dans toute autre instance.
Il existe différents médiateurs.
Le médiateur civil permet de trouver une solution pour des litiges civils de la vie quotidienne comme les conflits de voisinage, les impayés de loyer…
Pour certains litiges, les médiateurs sont plus spécialisés comme :
médiateur familial pour les conflits familiaux (autorité parentale, droit de visite et/ou d’hébergement…)
médiateur de l’énergie pour les litiges avec les entreprises du secteur de l’énergie
médiateurs pour les litiges de consommation (voyage, assurance, loisirs…)
médiateurs d’un centre de médiation du notariat (succession, droit immobilier…)
La procédure participative se définit comme la rédaction d’une convention, par laquelle les parties et leurs avocats s’engagent à trouver une solution amiable à leur litige.
Cette convention est conclue pour une durée déterminée pendant laquelle les parties ne peuvent pas saisir le juge.
La convention comprend les engagements des parties et les garanties réciproques. Elle permet de fixer les conditions de la négociation (délais, échange des pièces, objet du litige).
En cas d’accord, le juge doit homologuer la convention et garantir sa bonne exécution. Il peut statuer sans entendre les parties.
Une fois homologuée, la convention a force exécutoire et permet l’exécution forcée.
En cas de désaccord, le juge peut être saisi par l’une des parties ou par requête conjointe pour trancher le litige.
Les parties sont alors dispensées de conciliation ou de médiation préalable.
La demande d’homologation de l’accord peut être présentée au juge par requête de l’ensemble des parties ou de l’une d’elles avec l’accord exprès des autres.
L’homologation de l’accord par le juge lui donne force exécutoire.
Cela permet l’exécution amiable ou l’exécution forcée en cas de difficultés avec l’une des parties.
Lorsqu’ils sont signés par les avocats des parties, les accords issus d’une médiation, d’une conciliation ou d’une procédure participative peuvent être exécutés sans passer devant le juge.
Le greffe du tribunal doit y mettre la formule exécutoire , c’est-à-dire une mention permettant l’exécution forcée de l’accord.
Le coût dépend de l’intervention du tiers :
La conciliation est gratuite.
La médiation peut être gratuite (médiation des litiges de consommation) ou payante (médiation familiale ou civile) par le versement d’honoraires.
La procédure participative est payante (honoraires des avocats).
Dans certains cas et en fonction de vos ressources, vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle.
L’accord à l’amiable s’impose aux parties qui l’ont signé.
Un procès peut avoir lieu si une des parties ne respecte pas l’accord signé ou si le litige subsiste. L’accord devra alors être présenté comme preuve des engagements signés.
La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.
Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 € , c’est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.
Pour un litige supérieur à 10 000 € , c’est le tribunal judiciaire.
Formulaire
Formulaire de demande de changement de nom de famille
Notice
La loi du 4 mars 2002 a remplacé la notion de «nom patronymique» par celle de «nom de famille», en donnant la possibilité à chacun des deux parents de transmettre à leur enfant leur patronyme ou bien les deux, dans l’ordre de leur choix.
Pour distinguer les doubles noms, une circulaire du 6 décembre 2004 a prévu d’écrire les deux noms des parents en les séparant par un double tiret (- -).
Suite à une décision du Conseil d’État rendue le 4 décembre 2009, censurant le caractère obligatoire de ce double tiret, une nouvelle circulaire du 25 octobre 2011 stipule que le double tiret disparait au profit d’un simple espace.
Tous les actes de naissance avec le séparateur (- -) entre les noms de famille, peuvent faire l’objet d’une rectification administrative.
Si vous êtes concernés, rapprochez-vous du service Population en Mairie en remplissant le formulaire correspondant ci-dessous :
demande de rectification en vue de supprimer le double tiret dans l’acte de naissance (majeur)
demande de rectification en vue de supprimer le double tiret dans l’acte de naissance (enfants mineurs)
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