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74200 Thonon-les-bains
Publié le – Mis à jour le
Un salarié peut être licencié pour faute simple, faute grave ou faute lourde à la fin d’une procédure disciplinaire. Les conséquences du licenciement sur les droits du salarié sont différentes en fonction du motif de licenciement retenu par l’employeur. Nous vous présentons les informations à retenir.
La faute simple répond aux 2 critères suivants :
Agissement du salarié contraire à ses obligations à l’égard de l’employeur
Gravité insuffisante pour imposer la rupture immédiate du contrat de travail
Cependant, la faute commise peut, dans certains cas, constituer une cause réelle et sérieuse de licenciement.
La faute simple peut être reconnue, par exemple, à l’occasion d’une erreur ou d’une négligence commise par le salarié dans le cadre de son travail.
Un même fait peut être qualifié de faute simple ou grave. La qualification de la faute peut tenir compte de critères tels que l’ancienneté, les fonctions du salarié dans l’entreprise, mais aussi le contexte ou le caractère répétitif de la faute.
L’employeur doit respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Oui, le salarié perçoit une indemnité de licenciement s’il remplit les conditions d’ancienneté lui permettant d’en bénéficier.
Le salarié doit en principe effectuer un préavis. Toutefois, il peut en être dispensé.
L’indemnisation du préavis diffère selon les situations suivantes :
Préavis effectué par le salarié
Dispense par l’employeur d’effectuer le préavis
Demande de dispense du salarié d’effectuer le préavis
Le salarié perçoit une indemnité de préavis correspondant à son salaire habituel.
Le salarié ne travaille pas. L’employeur lui verse une indemnité compensatrice de préavis correspondant au salaire qu’il aurait perçu s’il avait travaillé pendant cette période.
Si l’employeur donne son accord, le salarié ne travaille pas. Il ne perçoit pas d’indemnité compensatrice de préavis.
Oui, le salarié perçoit une indemnité compensatrice de congés payés s’il en remplit les conditions.
Oui, le salarié qui remplit les conditions, notamment d’une période minimale de travail, peut bénéficier de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).
Le salarié en désaccord avec son employeur sur la nature de la faute et sur le licenciement peut saisir le conseil le conseil de prud’hommes.
C’est le juge qui détermine si le salarié a commis une faute et s’il s’agit d’une faute simple.
Le juge peut également condamner l’employeur à des sanctions pour licenciement injustifié ou annuler le licenciement.
La faute grave répond aux 2 critères suivants :
Agissement du salarié contraire à ses obligations à l’égard de l’employeur
Gravité de la faute et impossibilité du maintien du salarié dans l’entreprise, même pour la durée du préavis.
La gravité de la faute est étudiée en fonction des circonstances propres à chaque fait.
La faute grave peut être reconnue même si la faute est commise pour la 1re fois.
En pratique, la faute grave est souvent admise dans les cas suivants :
État d’ivresse pendant les heures de travail
Absences injustifiées
Indiscipline ou insubordination du salarié (refus d’effectuer une tâche de travail prévue dans le contrat)
Harcèlement, violences ou injures envers l’employeur ou d’autres salariés
Vols dans l’entreprise.
L’employeur doit respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Non, le salarié ne perçoit pas d’indemnité de licenciement.
Non, le salarié ne perçoit pas d’indemnité de préavis. La faute grave prive le salarié des règles concernant le préavis.
Oui, le salarié perçoit une indemnité compensatrice de congés payés s’il en remplit les conditions.
Oui, le salarié qui remplit les conditions, notamment d’une période minimale de travail, peut bénéficier de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).
Le salarié en désaccord avec son employeur sur la nature de la faute et sur le licenciement peut saisir le conseil le conseil de prud’hommes.
C’est le juge qui détermine si le salarié a commis une faute et s’il s’agit d’une faute grave.
Le juge peut également condamner l’employeur à des sanctions pour licenciement injustifié ou annuler le licenciement.
La faute lourde répond aux 2 critères suivants :
Faute d’une particulière gravité, révélant une intention de nuire à l’employeur
Situation qui rend le maintien du salarié dans l’entreprise impossible, même pendant la durée du préavis
En pratique, la faute lourde peut être admise dans les cas suivants :
Blocage de l’accès à l’entreprise aux salariés non-grévistes par des salariés grévistes
Dégradation volontaire d’un outil de l’entreprise
Violence physique et menace de mort envers l’employeur
Séquestration d’un membre du personnel de l’entreprise
Détournement de clientèle au profit d’un concurrent
Divulgation d’informations secrètes ou confidentielles
L’employeur doit respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Non, le salarié ne perçoit pas d’indemnité de licenciement.
Non, le salarié ne perçoit pas d’indemnité de préavis. La faute lourde prive le salarié des règles concernant le préavis.
Oui, le salarié perçoit une indemnité compensatrice de congés payés s’il en remplit les conditions.
Oui, le salarié qui remplit les conditions, notamment d’une période minimale de travail, peut bénéficier de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).
Le salarié en désaccord avec son employeur sur la nature de la faute et sur le licenciement peut saisir le conseil le conseil de prud’hommes.
C’est le juge qui détermine si le salarié a commis une faute et s’il s’agit d’une faute lourde.
Le juge peut également condamner l’employeur à des sanctions pour licenciement injustifié ou annuler le licenciement.
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Formulaire de demande de changement de nom de famille
Notice
La loi du 4 mars 2002 a remplacé la notion de «nom patronymique» par celle de «nom de famille», en donnant la possibilité à chacun des deux parents de transmettre à leur enfant leur patronyme ou bien les deux, dans l’ordre de leur choix.
Pour distinguer les doubles noms, une circulaire du 6 décembre 2004 a prévu d’écrire les deux noms des parents en les séparant par un double tiret (- -).
Suite à une décision du Conseil d’État rendue le 4 décembre 2009, censurant le caractère obligatoire de ce double tiret, une nouvelle circulaire du 25 octobre 2011 stipule que le double tiret disparait au profit d’un simple espace.
Tous les actes de naissance avec le séparateur (- -) entre les noms de famille, peuvent faire l’objet d’une rectification administrative.
Si vous êtes concernés, rapprochez-vous du service Population en Mairie en remplissant le formulaire correspondant ci-dessous :
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demande de rectification en vue de supprimer le double tiret dans l’acte de naissance (enfants mineurs)
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