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Publié le – Mis à jour le
Un salarié licencié par son employeur peut contester son licenciement en saisissant le conseil de prud’hommes (CPH). Le juge peut reconnaître que ce licenciement est abusif (sans cause réelle et sérieuse) lorsque le motif du licenciement n’est pas valable. Nous vous présentons les informations à retenir.
Un licenciement abusif est un licenciement dont le motif est considéré par le juge comme injustifié. On dit aussi que le licenciement est sans cause réelle et sérieuse.
Oui, le salarié peut être réintégré dans l’entreprise si les 2 conditions suivantes sont respectées :
Proposition de la réintégration par le juge
Accord de l’employeur et du salarié pour cette réintégration.
Le salarié réintégré conserve le maintien de ses avantages acquis (par exemple le salaire, l’ancienneté).
Oui, si la réintégration du salarié n’est pas possible, le juge attribue au salarié une indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. Cette indemnité est payée par l’employeur.
Le montant de l’indemnité varie en fonction de la taille de l’entreprise et de l’ancienneté du salarié à la date d’envoi de la lettre de licenciement. Le juge détermine le montant.
Un simulateur permet d’indiquer les montants minimum et maximum de l’indemnité pour licenciement abusif :
Oui, elle est cumulable avec l’indemnité légale de licenciement.
Lors d’un licenciement pour motif économique, l’indemnité est également cumulable avec les indemnités suivantes :
Non-respect par l’employeur des procédures de consultation des représentants du personnel ou d’information de la DDETS
Non respect de la priorité de réembauche
Absence de mise en place d’un comité social et économique (CSE) dans une entreprise devant respecter cette obligation.
L’indemnité pour licenciement abusif n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu.
L’indemnité pour licenciement abusif peut être exonérée, sous certains conditions, de cotisations sociales .
Formulaire de demande de changement de nom de famille
Notice
La loi du 4 mars 2002 a remplacé la notion de «nom patronymique» par celle de «nom de famille», en donnant la possibilité à chacun des deux parents de transmettre à leur enfant leur patronyme ou bien les deux, dans l’ordre de leur choix.
Pour distinguer les doubles noms, une circulaire du 6 décembre 2004 a prévu d’écrire les deux noms des parents en les séparant par un double tiret (- -).
Suite à une décision du Conseil d’État rendue le 4 décembre 2009, censurant le caractère obligatoire de ce double tiret, une nouvelle circulaire du 25 octobre 2011 stipule que le double tiret disparait au profit d’un simple espace.
Tous les actes de naissance avec le séparateur (- -) entre les noms de famille, peuvent faire l’objet d’une rectification administrative.
Si vous êtes concernés, rapprochez-vous du service Population en Mairie en remplissant le formulaire correspondant ci-dessous :
demande de rectification en vue de supprimer le double tiret dans l’acte de naissance (majeur)
demande de rectification en vue de supprimer le double tiret dans l’acte de naissance (enfants mineurs)
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