Équipements, SERVICE PUBLIC: Hotel de Ville
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Hotel de Ville
74200 Thonon-les-bains
Publié le – Mis à jour le
Vous n’avez pas réussi à obtenir le paiement à l’amiable d’une somme d’argent (facture, reconnaissance de dette…) ? Vous pouvez demander au juge une injonction de payer. Si votre créance ne dépasse pas 5 000 € , une procédure simplifiée de recouvrement de petites créances peut être mise en œuvre par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice). Nous vous présentons les informations à connaître.
Si un particulier ou un commerçant vous doit de l’argent (facture impayée, dette non contestable…) et que vous n’arrivez pas à en obtenir le paiement, vous pouvez demander au juge une injonction de payer. C’est une procédure simplifiée et accélérée qui vous permet d’obtenir un titre exécutoire.
La procédure d’injonction de payer peut être engagée, quel que soit le montant, dans l’un des cas suivants :
La créance est issue d’un contrat. Le montant de la dette doit être inscrite sur le contrat. Il peut s’agir par exemple d’un achat auprès d’un commerçant, d’un emprunt, d’une facture impayée, d’un découvert bancaire, d’une reconnaissance de dette, d’un loyer impayé, d’une caution.
La créance est issue d’une obligation à caractère statutaire. Par exemple, des charges de copropriété ou une adhésion à un organisme auquel on est obligé d’adhérer statutairement comme une caisse de retraite par exemple.
La créance est issue d’un acte de commerce. Cela peut être une lettre de change, un billet à ordre, une cession de créance professionnelle (bordereau Dailly).
La créance ne doit pas être . Elle doit être , c’est-à-dire qu’elle ne peut pas raisonnablement être contestée par le débiteur. Elle doit être arrivée à échéance et son montant doit être déterminé.
Vous pouvez utiliser un formulaire cerfa pour saisir le tribunal.
Le formulaire à utiliser dépend de votre créance.
Vous devez remplir le formulaire suivant :
Vous devez remplir le formulaire suivant :
Vous devez remplir le formulaire suivant :
Si la créance est de nature commerciale, vous devez adresser la requête au tribunal de commerce.
La dette est commerciale lorsque le créancier comme le débiteur sont commerçants ou quand la dette découle d’un acte de commerce.
Vous devez remplir le formulaire suivant :
Le formulaire doit contenir les informations suivantes :
Pour le demandeur personne physique, nom, prénom, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance
Pour le demandeur personne morale, forme de la société, dénomination, représentant légal et adresse du siège social
Nom et domicile de la personne contre laquelle la demande est formée, ou, s’il s’agit d’une personne morale, sa dénomination et l’adresse de son siège social
Objet de la demande
Montant de la somme réclamée avec le décompte des différents éléments de votre créance (intérêts, astreinte…) et la raison de celle-ci
Le formulaire doit être accompagné d’un bordereau de documents justificatifs prouvant le bien-fondé de la demande (bon de commande, contrat, facture impayée, lettre de mise en demeure, mail, lettre de relance etc.).
Si vous le souhaitez vous pouvez demander à ce que l’affaire soit directement renvoyée devant la juridiction que vous estimez compétente en cas d’opposition de votre débiteur.
Si votre injonction de payer concerne plusieurs débiteurs vous pouvez également demander une condamnation solidaire.
La requête doit être envoyée ou déposée au greffe de la juridiction compétente.
Le tribunal compétent dépend du litige :
Si le litige concerne des particuliers ou un particulier et un professionnel, le tribunal compétent est le tribunal judiciaire.
Si le litige concerne 2 professionnels (commerçants, artisans…) le tribunal compétent est le tribunal de commerce.
Vous pouvez faire la requête vous-même ou charger un avocat, un commissaire de justice ou un de le faire pour vous.
Le formulaire doit être envoyé au président du tribunal judiciaire.
Le tribunal compétent est celui du domicile (ou du siège social) du débiteur ou de l’un des débiteurs.
La requête doit être adressée au juge des contentieux de la protection.
Le tribunal territorialement compétent est celui du domicile du débiteur.
La requête doit être adressée au juge des contentieux de la protection.
Le tribunal territorialement compétent est celui du domicile du débiteur ou de l’un des débiteurs.
Si la créance est de nature commerciale (dette entre commerçants), la requête doit être adressée au président du tribunal de commerce.
Le tribunal compétent est celui du siège social du débiteur.
Il n’y a pas d’audience et la procédure n’est pas , c’est-à-dire que le juge prend une décision en fonction des seuls éléments produits par le créancier, sans entendre les arguments du débiteur.
Le juge peut décider de faire droit à la demande en tout ou partie. Il rend une ordonnance portant injonction de payer pour la somme qu’il retient. L’ordonnance n’est pas motivée.
Le greffe remet au créancier une copie certifiée conforme de la requête et une copie de l’ordonnance d’injonction de payer comportant la formule exécutoire. Cette décision est un titre exécutoire.
Si le juge fait droit partiellement à la demande, le créancier peut décider :
soit de renoncer à la procédure d’injonction de payer. Dans ce cas, il ne signifie pas l’ordonnance d’injonction de payer, mais il peut engager une procédure judiciaire classique.
soit de poursuivre l’exécution de l’injonction de payer en signifiant l’ordonnance. Dans ce cas, l’ordonnance est sans recours et le créancier ne peut plus engager une autre procédure pour obtenir le surplus.
Le créancier ne dispose d’aucun recours. Il ne peut pas faire appel, mais il peut engager une procédure judiciaire classique.
Le créancier doit faire signifier la requête et l’ordonnance d’injonction de payer par un commissaire de justice, à chacun des débiteurs.
Le débiteur peut accéder gratuitement aux justificatifs annexés à la requête par voie électronique via la plateforme suivante :
Si ces documents ne peuvent pas être mis à disposition sur la plateforme, le commissaire de justice doit les joindre à la requête lors de sa signification.
L’acte de signification doit contenir notamment les informations suivantes :
Sommation d’avoir à payer au créancier la somme indiquée dans l’ordonnance ainsi que les intérêts et les frais
Délai et forme de l’opposition
Tribunal devant lequel l’opposition peut être formée
Avertissement au débiteur qu’il peut prendre connaissance des pièces au greffe
Information qu’en l’absence d’opposition dans le délai, il ne peut plus exercer aucun recours.
Le débiteur dispose d’1 mois à partir de la signification de l’ordonnance d’injonction pour faire auprès du tribunal.
Si la signification n’a pas été faite à la personne, ce délai d’1 mois commence à partir de l’acte d’exécution (par exemple un avis de saisie sur un compte bancaire).
L’opposition doit être faite au tribunal qui a rendu la décision :
soit en se rendant au greffe,
soit en envoyant en RAR une requête (sur papier libre ou à l’aide du formulaire cerfa n°15602).
Il faut joindre toutes les pièces utiles (copie de l’injonction reçue, références figurant sur la décision…).
Le tribunal convoque les parties et examine la requête.
Après avoir tenté de concilier les parties, le tribunal rend un jugement qui remplace l’ordonnance d’injonction de payer.
Les parties peuvent contester le jugement en faisant appel, si le montant de la demande est supérieur à 5 000 € .
Si le montant n’excède pas 5 000 € , elles peuvent former un pourvoi devant la Cour de cassation.
Si le débiteur ne conteste pas l’injonction de payer à l’expiration du délai d’1 mois après la signification, le créancier peut faire exécuter l’ordonnance.
Le créancier peut demander un certificat d’absence d’opposition au greffe du tribunal. Ce certificat atteste que la décision peut être mise à exécution.
Le débiteur peut payer de sa propre initiative ou à la demande du créancier.
Si le créancier rencontre des difficultés pour recouvrer sa créance, il doit s’adresser à un commissaire de justice pour la mise à exécution de l’ordonnance. Le commissaire de justice procède par exemple à une saisie de biens mobiliers ou à une saisie de compte bancaire.
L’avocat n’est pas obligatoire pour faire une injonction de payer.
En cas d’opposition pour les créances supérieures à 10 000 € , l’avocat est obligatoire pour se défendre devant le tribunal judiciaire ou devant le tribunal de commerce.
En revanche, il n’est pas obligatoire devant le juge des contentieux de la protection, quel que soit le montant.
La requête est gratuite.
Si la requête est déposée par un avocat, un commissaire de justice ou un mandataire, des honoraires sont dus.
La signification de l’ordonnance d’injonction de payer faite au débiteur entraîne des frais de commissaire de justice.
Les frais d’avocat et de commissaire de justice peuvent être pris en charge par l’aide juridictionnelle en cas de ressources insuffisantes.
Le créancier doit payer des frais de greffe de 33,47 € dans les 15 jours qui suivent la présentation de la requête.
Si un avocat ou un commissaire de justice dépose la requête, des honoraires sont dus.
Les frais d’avocat et de commissaire de justice peuvent être pris en charge par l’aide juridictionnelle en cas de ressources insuffisantes.
La signification de l’ordonnance d’injonction de payer faite au débiteur entraîne des frais de commissaire de justice.
L’opposition du débiteur est reçue sans frais par le greffier.
La procédure simplifiée de recouvrement des petites créances est une procédure rapide mise en œuvre par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice) à la demande d’un créancier. Elle permet au commissaire de justice qui a reçu l’accord du créancier et du débiteur de délivrer un titre exécutoire.
La procédure de recouvrement simplifiée peut être engagée pour le recouvrement de petites créances notamment dans les cas suivants :
Elle doit avoir pour origine un contrat (achat, emprunt…) ou résulter d’une obligation de caractère statutaire (cotisation obligatoire…).
Le montant de la somme due et des intérêts ne doit pas excéder 5 000 € .
La créance ne doit pas être prescrite .
Elle doit être certaine, liquide et exigible , c’est-à-dire qu’elle ne peut pas raisonnablement être contestée par le débiteur. Elle doit être arrivée à échéance et son montant doit être déterminé.
Le créancier peut directement mettre en œuvre la procédure par la plate-forme de traitement des petites créances :
Le commissaire de justice compétent est celui du ressort de la cour d’appel du domicile du débiteur.
Le créancier doit fournir au commissaire de justice les informations suivantes :
Identité du débiteur
Preuve de l’impayé (facture, accord de prêt, contrat de bail…)
Marge de négociation qu’il laisse au commissaire de justice pour récupérer la dette auprès du débiteur
Le commissaire de justice envoie au débiteur une lettre RAR ou un message par voie électronique l’invitant à participer à la procédure simplifiée de recouvrement.
Un modèle de lettre est disponible :
Le débiteur a 1 mois pour prendre une décision.
Après l’envoi au débiteur, aucun paiement ne peut avoir lieu avant que le commissaire de justice ne constate la fin de cette procédure.
Si le débiteur accepte la procédure simplifiée, il doit le déclarer au commissaire de justice concerné dans le délai d’1 mois à compter de l’envoi de la lettre ou d’un message électronique.
Il peut faire cette démarche via la plate-forme de traitement des petites créances :
Il peut aussi le faire par courrier ou par message électronique, en utilisant le modèle suivant :
Dans le délai d’1 mois, le commissaire de justice propose au débiteur un accord sur le montant à payer et les modes de paiement.
Si le commissaire de justice reçoit l’accord du créancier et du débiteur sur le montant et la façon de payer, il délivre un titre exécutoire.
En cas de non respect de l’accord, ce titre exécutoire permettra de saisir les biens du débiteur (saisie sur salaire par exemple).
Le débiteur peut refuser par lettre de participer à la procédure. Il peut utiliser le modèle suivant :
En cas de refus, le créancier peut saisir le tribunal pour obtenir un titre exécutoire.
La procédure simplifiée s’arrête lorsque le commissaire de justice constate par un écrit un des cas suivants :
L’accord du débiteur à participer à la procédure, au montant et aux conditions de paiement proposées
Le refus du débiteur à participer à la procédure sans aucun accord
Le refus exprimé par le débiteur dans le délai sur le montant et les conditions de paiement proposées
L’expiration du délai d’1 mois après l’envoi par le commissaire de justice de la lettre d’invitation à participer à la procédure sans qu’un accord soit établi.
Le commissaire de justice perçoit des frais pour la procédure et pour les frais de recouvrement.
Tous les frais sont à la charge du créancier :
Dépôt du dossier auprès du commissaire de justice : 14,92 € TTC
Émission du titre exécutoire par le commissaire de justice (en cas d’acceptation de la procédure par le débiteur) : 29,76 € TTC
En cas de paiement volontaire par le débiteur, le commissaire de justice perçoit également des émoluments payés par le créancier.
Cet émolument calculé sur les sommes recouvrées peut être forfaitaire ou proportionnel.
Émoluments du commissaire de justice : forfait de 21,28 €
Au-delà de 188 € et dans la limite de 5540 € un émolument proportionnel aux sommes recouvrées est du.
Tranche d’assiette |
Émolument du commissaire de justice |
---|---|
De 0 € à 125 € |
11,61 % des sommes recouvrées |
De 125,01 € à 610 € |
10,64 % des sommes recouvrées |
De 610,01 € à 1 525 € |
10,16 % des sommes recouvrées |
De 1 525,01 € à 5000 € |
3,87 % des sommes recouvrées |
Par exemple, pour une créance de 200 € , la 1ere tranche de 125 € est soumise au taux de 11,61 % et la seconde tranche de 75 € au taux de 10,64 % , ce qui donne un émolument de 22,49 € .
En cas d’exécution forcée, d’autres tarifs s’appliquent. Ces frais sont à la charge du débiteur.
Modèle de document
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Formulaire
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Formulaire de demande de changement de nom de famille
Notice
La loi du 4 mars 2002 a remplacé la notion de «nom patronymique» par celle de «nom de famille», en donnant la possibilité à chacun des deux parents de transmettre à leur enfant leur patronyme ou bien les deux, dans l’ordre de leur choix.
Pour distinguer les doubles noms, une circulaire du 6 décembre 2004 a prévu d’écrire les deux noms des parents en les séparant par un double tiret (- -).
Suite à une décision du Conseil d’État rendue le 4 décembre 2009, censurant le caractère obligatoire de ce double tiret, une nouvelle circulaire du 25 octobre 2011 stipule que le double tiret disparait au profit d’un simple espace.
Tous les actes de naissance avec le séparateur (- -) entre les noms de famille, peuvent faire l’objet d’une rectification administrative.
Si vous êtes concernés, rapprochez-vous du service Population en Mairie en remplissant le formulaire correspondant ci-dessous :
demande de rectification en vue de supprimer le double tiret dans l’acte de naissance (majeur)
demande de rectification en vue de supprimer le double tiret dans l’acte de naissance (enfants mineurs)
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