Depuis 2020, la Ville renforce les missions et la présence de la police municipale à Thonon. Ainsi les effectifs de police municipale ont été doublés, leurs horaires d’intervention prolongés jusqu’à 2 heures du matin en été et 1 heure du matin en hiver, 7 jours sur 7.
De nouveaux moyens techniques ont également été mis en oeuvre, comme notamment de la vidéosurveillance pour constituer un appui à la tranquillité publique et un renfort lors des enquêtes judiciaires. Pour lutter plus efficacement contre l’incivisme et les délits routiers, la police a été dotée d’outils automatiques de verbalisation des infractions au stationnement, d’identification des infractions au bruit, et de vidéoverbalisation des comportements délictueux au Code de la route.
Cette montée en puissance des outils de la tranquillité et de la sécurité publique, et notamment l’automatisation, ont permis de réaffecter des personnels à des missions complémentaires. Une brigade de tranquillité de nuit et une brigade verte de lutte contre l’incivisme et de sensibilisation ont ainsi été déployées.
Leurs missions ne manquent pas d’exposer ces agents à des situations de mise en danger, qu’il s’agisse de contextes d’accidents, d’incivilités ou d’agressions. C’est pourquoi la Ville renforce leurs formations et les remercie en leur offrant la prise en charge d’une couverture santé et sociale complémentaire auprès de la mutuelle Orphéopolis.
Un juste retour envers ses agents de plus en plus exposés. »
témoigne Gérard Bastian 3e maire-adjoint en charge de la police municipale, de la prévention de la délinquance et de la tranquillité publique.
La sécurité et la tranquillité thononaises bénéficient du soutien de ses partenaires institutionnels locaux.
La Région a apporté un financement de 210 281 € pour la mise en œuvre du centre de supervision urbain (CSU), l’installation d’un système de vidéoprotection par le déploiement de 35 caméras sur la commune, et des équipements anti-intrusion dans les écoles et l’équipement de la police municipale (équipements de transmission), dans le cadre de son programme Sécurité dans les communes.
Le Département de la Haute-Savoie a quant à lui apporté une contribution de 15 000 € à la mise en place du CSU et aux dispositifs de vidéoprotection des établissements scolaires, dans le cadre de son fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD).